L’apparition des eaux-de-vie de fruit a suivi celle des eaux-de-vie de vin et des liqueurs à base de plante. Ainsi, les Kirsch (eaux-de-vie de cerise) sont apparus au XVIIIe siècle.
Assez rapidement l’idée de distiller des moûts de fruits fermentés ou macérés s’étend aux prunes (mirabelles et quetsches comprises). Vient ensuite le tour des poires Williams, puis celui des framboises, des abricots, des coings, des sorbes, etc.
La tradition agricole française, notamment ses nombreux vergers, a conduit à la distillation de nombreux fruits, plantes, fleurs et épices.
Les eaux-de-vie qui en résultent contribuent à la richesse du patrimoine gastronomique français.
Matières premières
Elaboration
Pour aller plus loin
On utilise les fruits mais aussi des baies, des bourgeons et parfois des légumes. Qu’ils proviennent de vergers ou de cueillette sauvage, ils doivent être de qualité irréprochable.
Il existe des eaux-de-vie de très nombreux fruits : pomme, abricot, prune, quetsche, mirabelle, pêche, poire, mûre, framboise, coings, cassis, sureau, abricot, etc. De façon plus exotique, on note l’existe des eaux-de-vie suivantes : châtaigne, figue de Barbarie, fruit de la passion, canneberge, etc.
La quantité de fruits nécessaires varie selon la teneur en sucre de ceux-ci et selon la période de récolte (début, milieu ou fin de récolte).
Par exemple, il faut 14 kg de poires Williams pour obtenir 1 litre d’eau-de-vie de poire Williams.
Appellation d'origine contrôlée ou indication géographique
Plusieurs eaux-de-vie de fruits françaises sont reconnues en France et à l’international comme appellation d’origine contrôlée ou indication géographique :
Mirabelle de Lorraine, Kirsch d’Alsace, Quetsch d’Alsace, Framboise d’Alsace, Mirabelle d’Alsace, Kirsch de Fougerolles.
Ces grandes appellations témoignent de la qualité et de l’excellence des eaux-de-vie de fruits à la Française !